Depuis l’investiture du premier gouvernement du deuxième quinquennat de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le monde politique, diplomatique, intellectuel, culturel, scientifique congolais et autres se sont mis en branle, dans le chef de fournir à cette équipe gouvernementale les matériaux idoines pouvant l’aider à réussir sa mission.
Parmi les personnalités publiques ayant porté à la connaissance du grand nombre leurs pensées à ce sujet, il y a bien entendu Nsinga Kete Dombhro, une notabilité matadienne, qui s’affiche sur la place publique comme opérateur politique, culturel et scientifique.
En effet, via la toile, sous forme de recommandations, ce dernier a apporté sa pierre dans la construction du nouvel édifice de l’état congolais. Nous vous mettons ci-après,
Mutatis mutandis, le substrat de son credo.
« Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous désunit. Avec la mise en marche de l’administration Suminwa, nous abordons le tournant décisif du double mandat du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. On devra alors comprendre qu’une ère de changement et d’innovation dans la gestion gouvernementale, dans un contexte de réformes politique, sécuritaire et économique, qui appelle de profondes restructurations, est souhaitable », déclare-t-il d’entrée de jeu.
Aussi vrai que la souffrance risque de faire déborder le récipient de la résilience, une rupture de confiance s’installe peu à peu entre les gouvernants et les gouvernés. Et le peuple lance déjà un regard réprobateur vis-à-vis du fait que les gouvernants précédents ont donné l’impression « de n’avoir pas ouvert l’oeil, et de n’avoir pas eu le sens de l’écoute ». Ce déficit déplorable dans leur chef impose alors à leurs successeurs de développer des comportements contraires et correcteurs, affirme notre objecteur.
Selon lui, le nouvel exécutif national devra adopter une démarche positive et rationnelle, susceptible d’accélérer le processus de matérialisation du programme révélé au peuple congolais, via ses élus nationaux, lors de son investiture. Ainsi lui suggère-t-il d’envisager au préalable un mécanisme consensuel de suivi et d’évaluation de certaines orientations politiques, si elle ne concordent pas avec la quête du développement harmonieux de la RDC. Mais attention, les remarques ainsi faites ne devront pas devenir, dans un avenir proche ou lointain, les motifs de mise au ban des recriminateurs, ou des acteurs politiques à l’origine des prises de position n’ayant pas caressé dans le sens du poil certains détenteurs de l’imperium.
D’après lui, il faut continuer de mettre les bois ensemble, afin d’entretenir le feu sacré du patriotisme autour du fleuve Congo, notre patrimoine commun.
Et pour en arriver-là, la démarche ci-après est de bon augure. Selon lui, le gouvernement actuel devra à tout prix :
- éviter les dépassements budgétaires excessifs et factices;
- mettre l’accent sur l’employabilité de la jeunesse, un atout important pour la relance économique et la paix sociale;
- appuyer l’agriculture et l’agro-industrie, une donne indispensable pour la création d’emploi et l’autonomie alimentaire;
- concrétiser le projet du port en eau profonde de Banana, ainsi que celui et de l’aérogare de Kinshasa, qui est d’après lui, un des axes importants du décollage économique de la RDC.
- Solutionner la problématique de desserte en électricité et celle en eau potable, à l’échelle de 13℅ à 40℅, comme 1ere phase d’une politique de l’énergie et de l’eau pour tous, qui constitue un de grands fondamentaux du développement du Congo démocratique, avec en corollaire la matérialisation des projets Inga 3 et Inga 4.
- préconiser la connectivité du pays, du nord au sud, de l’est à l’ouest. Et ce, en vue de favoriser le libre-échange, ainsi que la libre circulation des biens et des personnes. Cela va créer un fort sentiment de solidarité, ferment de l’unité du pays et d’appartenance à la nation congolaise.
- éviter la clochardisation du personnel de l’enseignement, de la justice, de l’armée, de la police, des services de sécurité, bref de toute la fonction publique en prenant en compte le fait que le peuple congolais appelle de tous ses vœux l’application d’un SMIG rationnel et équitable, au niveau des entités publiques et privées. Il en est de même de la prise en charge des systèmes de santé, ainsi que des études primaires, secondaires, supérieures et universitaires;
- en tout temps et en tout lieu, le nouveau gouvernement doit faire de l’évaluation des politiques publiques un exercice permanent et rigoureux.
Pour y arriver, le « Président Dombhro Nsinga », comme l’appellent ses multiples sympathisants, suggère à l’équipe gouvernementale en place d’être apte à élaborer des stratégies en fonction des hypothèses chiffrées. Au final, pour l’acteur politique, culturel et scientifique qui a signé sa déclaration politique le 10 juin 2024, dans la ville portuaire de Matadi, le chef-lieu de la province du Kongo Central, en RDC, l’heure n’est plus aux balivernes politiques, ni à la prédation à ciel ouvert des ressources matérielles, financières, naturelles et minières de la RDC, mais au travail bien fait, pour sortir le peuple congolais de l’ornière.
« Que vive la RD Congo » ! C’est en ces termes que ce patriote impénitent a clos son message de rédemption, adressé à JSK et son équipe. Nous osons croire que ce crédo de bienséance politique sera entendu et appliqué par le nouvel exécutif national congolais, au profit du bien-être collectif. Croisons donc les doigts !
Jean-Paul Brigode ILOPI Bokanga/Rédacteur en chef.
