La personne recherchée s’appelle Rachel Pembe Mpia, née au village Kembali-Maï, chefferie de Mabi, territoire de Kutu, dans la province du Maindombe, deux ans après la chute du régime du Maréchal Mobutu, provoquée par l’arrivée au pouvoir en mai 1997 de M’zee Laurent Désiré Kabila et ses compères de l’AFDL, nous affirme les yeux pleins de larmes sa mère, connue par le commun des mortels sous le nom d’Adolo Mayemu.

Avant la puberté, de proches parents habitant Kinshasa avaient consenti à l’accueillir chez eux, en vue de la scolariser dans des conditions adéquates. Comme envisagé, elle va entamer son cycle d’orientation à Kinshasa, jusqu’à l’étape du secondaire, lorsqu’elle va rencontrer un jeune homme identifié sous le nom de Trésor, originaire de la contrée de Tshikapa, venu lui aussi parfaire ses études dans la capitale congolaise. Malheureusement pour cette pucelle, ses accointances amoureuses avec l’homme venu de la cité diamantifère du Kasaï central vont vite aboutir à une grossesse non désirée. Rachel va alors avoir le pénible désagrément de cohabiter avec son prince charmant chez l’une de ses belles-soeurs, alors que l’auteur de sa grossesse n’était pas capable d’assumer les conséquences néfastes de leur béguin.

N’acceptant pas comme d’habitude ce genre de désinvolture, les parents de Kinshasa vont obliger la nouvelle prémaman à écrire « son cahier d’un retour au pays natal ». Rentrée donc au bercail avec un embonpoint, sa mère et les siens vont toutefois la soutenir jusqu’à sa délivrance. Ainsi était née à Kembali-Maï sa fillette nommée « Kira Misenga » vers l’année 2018. Aussitôt après le « Walé », une période post accouchement où la femme ayant mis au monde et son bébé étaient pris en charge par les siens, la nouvelle mère s’était remise de ses traumatismes.

Suite à l’insistance de son présumé conjoint, qui s’apprêtait à regagner son terroir au Kasaï, Rachel Pembe Mpia va en 2018 commencer à avoir des velléités d’aller rejoindre le père de son enfant à Kinshasa. Quoique ce projet mirobolant n’ait pas rencontré l’assentiment des siens, cette dernière va passer outre le véto de sa famille, pour rentrer dans les bras de son petit jules, qui les aurait crânement entraînés, elle et son bébé, vers des cieux inconnus. D’aucuns affirment sans grande conviction que le couple en question se serait établi aux environs de la ville de Tshikapa. Depuis donc 7 ans, ni sa mère Adolo, ni son père Makolo, encore moins ses frères et soeurs Arsonta, Christian, Mervedi, et Petit Roger, sans oublier ses oncles Guelord, Jean, Izalenga, Dema, et tant d’autres, personne n’a plus entendu parler de cette primesautière.

Toutefois, nonobstant le désarroi qui résulte de son comportement répréhensible, toute la grande famille de la fugitive prie les personnes ayant des informations pouvant lui permettre de d’avoir des informations idoines sur la fugueuse, de pouvoir prendre contact avec elle par le truchement de Média Actualité, ou directement via les personnes ci-après :

• Arsonta (0824089520),
• Serge (0814465087), ou
• Adelard (0818429194).
  En tout cas, toutes les personnes de bonne foi qui réagiront dans le sens fermement souhaité par les parents de la personne disparue de la circulation rendrait un grand service à cette famille au bord de la déliquescence.

Jean-Paul Brigode ILOPI Bokanga/Directeur de rédaction.