C’est un exercice qui a vraiment été apprécié par les élus du peuple nationaux, car le progrès réalisé dans divers travaux du PDL-145 T, qui se déroulent dans leurs différents terroirs les intéressent à un haut niveau.
En organisant le mardi 22 octobre 2024 cette journée d’information sur l’évolution du programme précité, Son Excellence Guylain Nyembo, le Vice-Premier Ministre et Ministre du plan, veut absolument tendre la main aux députés nationaux, afin de solliciter leur accompagnement et leur collaboration dans la réussite de ce projet cher au chef de l’Etat congolais, Felix Tshisekedi Tshilombo.

Pour lui, il a absolument été essentiel d’organiser cette journée d’information, qui commence avec la Cellule d’Exécution des Financements en Faveur des Etats Fragiles, CFEF et qui va s’étendre avec les deux autres agences d’exécution du PDL-145T, à savoir le BCCO et le PNUD.
C’est en fait la Cellule d’Exécution des Financements en Faveur des Etats Fragiles, CFEF, qui a ouvert le bal de ces journées de restitution aux députés nationaux des sept provinces qu’elle supervise, en l’occurrence le Kongo-Central, le Kwilu, le Kwango, le Mai-Ndombe, l’Equateur, le Nord et le Sud Ubangi.

En bon pédagogue, images et statistiques à l’appui, Alain Lungungu, le coordonnateur de la CFEF, a minutieusement décortiqué le rapport d’exécution physico-financière de ce grand programme arrêté au 30 septembre 2024.
A l’en croire, pour la première phase concernant la construction et l’équipement de 635 infrastructures, dont 360 écoles, 232 centres de santé et 43 bâtiments administratifs, en dépit de quelques sites ajournés, le taux de réalisations globale est de 59%.
La province du Kwilu, du Sud-Ubangi et du Kongo-Central sont les trois premières meilleures entités dans la réalisation du taux d’achèvement, avec respectivement 80, 78 et 71%.
Hormis celle de Mai-Ndombe, les autres provinces se positionnent au-delà de la moyenne requise.


Très confiant, cet orateur avait rassuré l’assistance qu’à la fin du mois de décembre 2024, les ouvrages en cours d’exécution devront être réceptionnés. Avec l’accélération des travaux, le Mai-Ndombe sera complètement servi à la fin du mois de mars 2025.
Réaliser de tels travaux d’envergure dans le Congo profond est un vrai challenge. Les infrastructures routières délabrées, inexistantes à certains endroits, ont constitué un véritable goulot d’étranglement pour la mise en œuvre de la phase I du PDL-145T. Voilà pourquoi le coordonnateur de la CFEF, Alain Lungungu Kisoso, plaide pour le lancement rapide de la réhabilitation et de la construction des infrastructures routières, afin d’accélérer le démarrage des autres phases du PDL-145T.

Pour cette deuxième phase, la réhabilitation de 11.703 kilomètres de voies de desserte agricole sera vraiment à l’ordre du jour. le choix des tronçons a été opérée sous la supervision de l’Office des Voies de Desserte Agricole (OVDA). Et ce, en parfaite entente avec les Autorités politiques et administratives, ainsi que la société civile des provinces concernées, en se basant sur des critères idoines.
Ainsi, après le ciblage, les ingénieurs de l’OVDA ont traversé de bout en bout chaque tronçon à réhabiliter.

Egalement présent à cette séance d’information, Jean-Philippe Mukuaki, le Coordonnateur National du Comité Technique de Suivi du Programme, CTSP en sigle, n’a pas raté l’occasion de brosser à l’intention des participants les lignes directrices de ce grand programme, qui part de la base vers le haut.
Sur toute l’étendue de la RDC, 837 ouvrages sur les 2130 programmés ont été achevés, soit 40% du chiffre du départ, avait attesté l’orateur, qui n’a pas manqué de souligner les difficultés rencontrées lors de la réalisation de ce projet, lesquelles difficultés ont négativement impacté la fluidité des travaux à réaliser. Outre le manque constant de financement, l’accès à certains endroits enclavés, ainsi que l’ insécurité notoire dans certains territoires avaient été indexés .
«La connaissance est un ami, même pour celui qui la hait», dit-on. < Ce partage d’information a été un exercice très capital pour nous autres élus du peuple>, nous avait confié l’honorable professeur Severin Bamani, rapporteur du caucus des élus du Mai-Ndombe. Pour lui, tout projet doit être évalué à mi-parcours, en vue de permettre certains réajustements des tirs, là où les choses n’ont pas bien marché.
< Nous avons été émerveillés de voir le Vice-Premier Ministre, Ministre du plan, Guylain Nyembo, nous inviter à prendre part à cette séance de restitution, afin de nous informer du niveau de réalisations des travaux de la première phase du PDL-145T.On avait vraiment besoin de cette information capitale pour la réalisation de nos perspectives d’avenir, et après cet échange fructueux, nos préoccupations avaient reçu des réponses satisfaisantes.> avait conclu Donatien Bitini Talabau, l’élu de Bulungu.
Tout est bien qui finit bien, les députés de ces différents caucus sont sortis de cette séance suffisamment ragaillardis, et prêts à amorcer la prochaine étape.
Belinda Idiakamba