Le Dialogue inclusif ou rien, tel est le credo de Bob Bolabwe, le président du RPDR !

Politique
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M. Bob Bolabwe, président du PRDR et Secrétaire Exécutif National de la Coalition Lamuka, face à la presse.

Le Rassemblement du Peuple pour la Démocratie et le Renouveau a organisé le dimanche 24 août 2025, de 14 h à 17 h 00, une grande rencontre politique dans la salle « PALAIS ROYAL », située au croisement des avenues KIANZA et FATUNDU, au Quartier Mombele, dans la commune de Limete, à quelques encablures de la Maison Communale de Ngaba.

Cette grande messe politique avait comme orateur principal M.
BOB BOLABWE, le président national de ce parti politique, qui est en même temps le Secrétaire Exécutif national de la coalition LAMUKA. Le pourquoi du comment du Dialogue Inclusif exigé par la coalition de l’opposition congolaise précitée en était le thème principal. M. PRINCE EPENGE, ainsi que toutes les têtes d’affiche de LAMUKA avaient été conviés à cette manif, mais certains d’entre eux n’avaient pas été présents dans la salle.

Pour l’orateur, le dialogue inclusif demeure la seule voie de sortie à la crise multiforme que traverse son pays – la RDC-, surtout sur le plan sécuritaire. D’où, un dialogue devant réunir toutes les forces politiques et sociales de la RDC est inéluctable, et ce, en vue de traiter des questions qui touchent à la vie de la nation en danger. Cependant, ledit dialogue ne devrait pas viser prioritairement le partage du pouvoir politique.

Photo Souvenir entre M. Jean-Paul ILOPI Bokanga, le directeur de Rédaction de Média Actualité et M. Bob Bolabwe, le président du RPDR et Secrétaire Exécutif National de la Coalition Lamuka.

Bob Bolabwe avait alors expliqué à l’assistance le contenu de son credo :
 » Tout le monde parle du dialogue, mais nous, nous parlons du dialogue inclusif, d’un dialogue devant mettre tout le monde autour d’une table, en l’occurrence l’opposition armée, l’opposition non armée, le pouvoir et la société civile, pour discuter, même si les interlocuteurs sont des personnes supposées être vos adversaires ou vos ennemis.

Et de poursuivre : Tant que la situation du pays sera toujours nébuleuse, le dialogue inclusif est une exigence incontournable. Pourquoi et Comment ? Si ceux qui sont en train de diriger le pays s’étaient bien acquittés de leurs tâches, il n’y aurait pas cette contrainte-là. La question du dialogue est impérative parce qu’il y a des problèmes à tous les niveaux de gouvernance, surtout avec l’absence de paix à l’est de la RDC.

Bob Bolabwe a alors rassuré les sceptiques que le partage du pouvoir n’est pas leur objectif, mais c’est plutôt le retour de la paix, la paix dont le peuple congolais a besoin pour vivre dans la sérénité, qui en est l’objectif principal. L’argument du partage du pouvoir est en fait l’argument avancé par ceux qui sont contre le dialogue, alors que pour eux, le partage du pouvoir n’est qu’un moyen envisageable pour aboutir à la paix, mettre fin à la guerre, et faire en sorte que les compatriotes congolais qui meurent à l’est du pays puissent « respirer »(sic); il faut arrêter ce trop-plein de morts, de viols, trop, c’est trop !

Le tribun avait alors été formel : sans le dialogue inclusif, la guerre risque de s’éterniser à l’est de la RDC.
 » Le Rwanda et le Congo viennent de signer un pacte de paix à Washington, mais sur terrain, la guerre bat toujours son plein. Le pouvoir de Kinshasa et le M23/AFC étaient à Doha pour harmoniser leurs points de vue au bénéfice de la paix, mais celle-ci n’est jamais revenue à l’est de notre pays. Nous pourrons faire tout ce que nous voulons à Washington, en Angola, au Kenya, partout au monde, mais tant qu’il n’y aura pas une dynamique interne qui mettra les congolais ensemble pour parler, discuter des problèmes qui achoppent dans leur pays, on risque de ne pas connaître la paix », avait-il argué. Selon l’orateur, ce dialogue se fera sous l’égide de l’Eglise Catholique et de celle protestante, avec la facilitation de l’Union Africaine.

Une vue de l’assistance lors du rendez-vous du président Bob Bolabwe Mbokoso avec les militants de son parti en particulier, ainsi que ceux de Lamuka en général.

D’après le Secrétaire Exécutif national de Lamuka, la cohésion nationale n’existe plus en RDC, la stabilité et l’unité ont été fissurées, la gouvernance n’est pas excellente, avec notamment tous ces millions de dollars qu’on detourne à tout bout de champ. Quant à la question de savoir si les gens comme Nangaa, dont les têtes avaient été mises à prix par le régime de Kinshasa pourraient aisément participer à un dialogue ici dans la capitale congolaise, Bob Bolabwe a répondu que Kinshasa n’est pas le seul lieu où ces assises peuvent à un premier temps se tenir. A ceux, nombreux, qui s’étaient étonnés de l’entendre recommander au pouvoir congolais de dialoguer avec des gens qui ont tué des millions de ses compatriotes, l’orateur avait été clair : la guerre à l’est de la RDC n’a pas commencé avec Nangaa mais doit s’arrêter avec lui, grâce à un dialogue constructif. Est-ce un énième dialogue improductif ? avait demandé un participant. « On gagne toujours dans un dialogue inclusif, même ceux qui finissent en queue de poisson, avait renchéri Bob Bolabwe », en scandant avec véhémencer le cri de guerre du RPDR : Mazi ? Maza ! répondirent ses partisans. A bon entendeur, salut !

Jean-Paul ILOPI Bokanga/Directeur de Rédaction.

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