Exetat: Les phénomènes  « fuite » et « suivi »,  normalisés à tous les niveaux !

EDUCATION
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Le mot « suivi » en Rdc signifie carrément « corruption ». Dans tous les aspects de la vie, il trouve sa place. Ce mot bien connu, ou mieux, ces maux bien engraissés, ont été bien à la rescousse de la plupart de finalistes ayant pris part aux épreuves de l’Exétat.   La première qui oriente les élèves dans cette pratique éhontée est bizarrement leur préfet d’école, qui doit se battre pour que son école fasse 100% de réussite, car la réputation de l’école en dépend… 

Les finalistes, du moins ceux qui n’ont pas confiance en eux, doivent ainsi cotiser de  l’argent pour bénéficier des « fuites », entendez par là la « copie d’examen travaillés en dehors du centre « , et qui arrive très souvent via le téléphone… Dans cette réalité immorale, les surveillants véreux, eux, trouvent une aubaine, les bénéficiaires de ces « fuites » devant une fois de plus payer le prix fort pour utiliser leurs téléphones portables. Des inspecteurs se mêlent à la danse en fermant les yeux, lorsque leurs poches sont bien remplies d’espèces sonnantes et trébuchantes. A l’intérieur du pays, cette pratique s’était tellement généralisée que les élèves les surnomment « Père ou mère Kaniaka ».

D’après notre source, les finalistes d’une école renommée de Kinshasa ont dû débourser 80$ US par individu, pour  bénéficier des bienfaits de la modernité, et d’un traitement particulier, pendant les derniers Exetat. Ce phénomène est tellement banalisé que les participants aux épreuves de cet examen d’état ne fournissent plus d’effort pour mériter leurs résultats, lesquels vont d’ailleurs commencer à tomber à partir du 20 juillet 2024. 

A en croire l’inspecteur général, les corrections ont déjà commencé à partir du lundi 1er juillet 2024. Ceux qui ont réellement travaillé sans recourir à cet odieux système d’exploitation devraient garder leur mal en patience .. Tandis que les tricheurs et les oiseaux du même plumage, eux, se frottent déjà les mains, n’attendant que les jours J pour se saupoudrer à tue-tête la tête. Et vive le bastringue, dans les différents Nganda et boîtes de nuit de la Capitale ! Mêmement à l’intérieur du pays, où cet abject phénomène a également élu domicile. Que doit alors attendre la République de ces jeunes corrupteurs, qui seront sûrement les corrompus de demain, lorsqu’ils auront une quelconque parcelle du pouvoir ? That’s the great question !

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