Le sacré bouquin au titre prémonitoire de « L’Afrique doit se réveiller », écrit par Louidel Lebou, a finalement été mis à la disposition du grand public le samedi 13 septembre 2025, de 13 h 00 à 17 h 00, au Silikin Village, sous forme de conférence-vernissage.

A titre de rappel, l’auteur de ce livre est un jeune penseur authentique, de nationalité congolaise, détenteur d’un Bac+5 en sciences informatiques, très engagé dans le secteur éducatif et celui du développement durable. Certifié Youth Leadership Awards, Louidel Lebou travaille dans le secteur bancaire et dirige avec perspicacité « La Libre Jeunesse Africaine », une association qui vise l’unification de la jeunesse africaine autour de l’idéal du développement global du continent noir. Cet auteur très engagé pour la cause du continent noir a déjà écrit un essai intitulé « Le Réveil de la Jeunesse Africaine », paru en 2021 aux éditions Mabiki, simultanément à Bruxelles et à Kinshasa. L’Afrique doit se réveiller est cette œuvre sagace, qui le fortifie dans son vœu de voir son continent prendre de l’envol, au point d’égaler les autres, pourquoi pas les surpasser.

Tour à tour, sous la houlette de Jade Mbiango, le Maître de Cérémonie, les orateurs annoncés ont développé des thématiques idoines. Il s’agit du Colonel Nénette, qui a mis l’auditoire en émoi en parlant de l’engagement patriotique des jeunes et de la conscription pour une armée forte et puissante, du Me Isaac Bukassa, le bourgmestre adjoint de la commune de Limete, qui a encouragé les jeunes à s’inspirer du livre de Louidel pour réveiller le Congo et l’Afrique, de l’auteur lui-même, qui a expliqué à l’assistance les conditions ayant milité en faveur de la rédaction de l’ouvrage à l’honneur, ainsi que de l’assistant de Mme Bernadette Mpundu, et puis, d’elle-même plus tard, qui ont planché sur les capacités du secteur minier et celui de l’agriculture à autonomiser la jeunesse congolaise et à rendre à la RDC sa vraie indépendance économique, voire politique, en sus de celle géographique.

Pour Louidel Lebou, son ouvrage, qui fait déjà l’objet de beaucoup de conjectures heureuses, arrive à point nommé, pour rendre conscientes les générations africaines présentes et à venir, de l’urgente nécessité à sortir le berceau de l’humanité de l’ornière, sur base de l’éthique, de la politique et du changement des mentalités.
Selon cet auteur, la responsabilité de booster le développement du continent cher à Cheik Anta Diop revient à la jeunesse africaine, toutes générations confondues. Et si la présentation de ce livre, déjà sorti depuis juillet 2023 aux éditions du Grand Lac à Kinshasa, est à mettre sur le compte du soutien indéfectible de Mme Bernadette Mpumbu, sa réalisation a été facilitée par le coaching ou le mentoring du doyen Jean-Paul ILopi Bokanga, à qui il a dit un grand merci, pour son bénéfique accompagnement dans la matérialisation de ce travail qu’il trouve absolument capital pour le réarmement moral de la jeunesse africaine, et dans son intercession entre l’auteur et l’éditeur.

Courant après le temps, le moderateur avait alors donné la parole à M. Prosper Mérimée, l’éditeur responsable des éditions du Grand Lac, qui a expliqué à l’assistance comment fonctionne cette jeune structure qui a vu le jour en 2021, mais qui a aujourd’hui un catalogue épais. Ses objectifs déclarés et ses réalisations ont ainsi été passés au crible par le sus-mentionné.
Et puis vint le tour de l’Oncle Sam Zola, l’initiateur desdites Éditions qui a, lui, parlé en long et en large du contenu de cet ouvrage forgé pour donner les matériaux adéquats aux jeunes africains, en vue de les rendre capables de gérer les responsabilités qui sont ou seront les leurs aujourd’hui et demain.
La parole sera également donnée au doyen Jean-Paul ILOPI Bokanga pour une recension du livre présenté. Mais ayant constaté que le discours de son prédécesseur valait son pesant d’or comme analyse de l’ouvrage, il a tout simplement félicité son poulain pour ce travail ardu et assidu, qui contient les ingrédients indispensables pour raffermir le leadership des jeunes africains, afin qu’ils puissent savoir comment gérer le continent cher à Thomas Sankara dans le sens de sa libération de l’emprise du néocolonialisme. Pour lui, lire » L’Afrique doit se libérer », donnera à ces derniers la vitalité indispensable devant leur permettre de rendre le berceau de l’humanité, duquel dépend actuellement la survie de l’humanité, capable de faire profiter à sa population la richesse en ressources naturelles et minières dont il a la présomption.
D’après ce penseur avéré, les anciens dirigeants africains ayant déjà, via les aveux du Mwalimo Julius Nyerere, battu leur coulpe pour le chaos dans lequel ils ont entraîné leurs différents pays depuis « Le soleil des indépendances », c’est donc à la jeunesse de ce continent de mettre la main dans la patte, en vue de relever le défi du développement de l’Afrique.
A la fin de ces belles interventions, le public a eu le temps, sous la gouverne de Mlle Dorcas Nende, la 1ère dauphine Miss Univers, de poser quelques questions aux orateurs et de faire en même temps de différentes réflexions sur la problématique mise en exergue : l’Afrique doit se réveiller.
Après toutes ces joutes oratoires, Me Isaac Bukassa, le bourgmestre adjoint de la commune de Limete, entouré de l’auteur, du Colonel Nénette et de Mme Bernadette Mpungu, procéda alors au baptême du livre dont question ici. Désormais mis à la disposition du grand public, les deux premiers exemplaires de l’ouvrage fraîchement baptisé a été vendu, sous l’animation de l’Oncle Sam Zola, en sa qualité de commissaire priseur, au prix de soutien de 1000 dollars Us, avant descendre à 10 $, son prix du marché, en passant par ceux de soutien de 500, 300, 100, 50, 30 et 20 US.

Toutefois, contrairement aux habitudes établies, l’auteur a offert un exemplaire de son ouvrage à chaque personne présente dans la salle, qui n’a pas eu assez de moyens pour s’en procurer. Cette grande sollicitude reflète en fait la vision de cet auteur, qui dit ne pas écrire pour se faire du beurre, mais plutôt pour inculquer à la jeunesse africaine, toutes catégories confondues, une mentalité de battant, pour qu’elle devienne capable de mettre knock out cette équation à plusieurs inconnus, qui voudrait que la population de ce riche continent qui a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo (dixit Frantz Fanon) demeure éternellement pauvre.
La Rédaction.