Le vernissage du roman titré « Le Crépuscule des absolus » de Tiguy Elebe Montigiya, une messe littéraire tous azimuts !

Culture
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Le baptême du Roman « Le Crépuscule des Absolus » par l’écrivain et homme d’état Pépin Guillaume Manjolo, devant l’auteur et la modératrice.

Le jeudi 04 septembre, de 17 h00 à plus ou moins 21 h 30, a eu lieu à Kinshasa, la capitale de la RDC, une activité littéraire d’une intense vélocité. Animée par la journaliste Euphrasie Kayembe, en qualité de maîtresse de cérémonie, supervisée et coordonnée par l’écrivain Tony Elebe Ma Ekonzo, Ingénieur Informaticien de profession, cette manif littéraire a rassemblé au Salon Lubumbashi de Pullman Hôtel une centaine d’invités, parmi lesquels les parents, amis et connaissances de l’auteur, ses pairs écrivains et autres intellectuels grand gabarit de la capitale congolaise.

Après 45 minutes d’artifice protocolaire, le décor avait été planté pour le démarrage de cette cérémonie qui s’annonçait riche en couleurs, laquelle avait commencé par les avis des lecteurs et des participants sur l’ouvrage littéraire mis à l’ordre du jour. Ensuite était venue la présentation de l’auteur par Dolph Ndaye, qui a terminé son discours par la recommandation habituelle de Tiguy Elebe, dans sa casquette d’influenceur littéraire : Lisez, lisez et lisez toujours ! Mais pour faire bref, né à Kinshasa, en RDC, Tiguy Elebe Montigiya est un juriste de formation, professionnel de la Sécurité Sociale, passionné de littérature et promoteur du mouvement littéraire »Les Plumes Conscientes ». Marié et père de trois filles, « Le crépuscule des absolus » est son tout premier roman, publié aux éditions Jets d’encre en France, après la publication chez Harmattan, toujours au pays de Voltaire, de « Le Cancer de Karine », un essai de développement personnel paru en 2015.

La présentation de l’ouvrage a été faite avec sagacité par Willy Kalengayi, le directeur général de Géopolitique, qui a donné, avec des mots justes et éthérés, son ressenti par rapport à la lecture du livre de Tiguy. Ce dernier a dit son bonheur d’avoir lu ce roman de plus ou moins 250 pages, qui l’avait captivé tout au long d’un voyage de 11 heures de vol. Il avait fini par faire remarquer à l’assistance que cette République du Kundinga, dont question dans l’ouvrage, ressemble trop à la sienne, la RDC, avec des lieux, des acteurs socio-politiques, des évènements, et cetera, que tout bon kinois peut reconnaître comme existants ou ayant existé dans son milieu ambiant.

Après un intermède musical chaleureux, fait avec talent par un jeune artiste du nom de Mike, Pépin Guillaume Manjolo, avocat, essayiste et ministre honoraire de la Coopération Internationale, de l’Intégration régionale et de la Francophonie au sein du gouvernement Ilunga Ilukamba en RDC, avait brillamment recensé l’ouvrage encensé. Cet élogieux exercice sera mis in extenso dans une publication à venir.

La parole avait ensuite été donnée à
Mme la ministre de la culture, patrimoine et arts, Mme Yolande Elebe Ma Ndembo, en sa triple casquette de sœur biologique de l’auteur, d’écrivaine et d’autorité régissant actuellement, entre autres tâches, le domaine des belles-lettres en RDC, pour dire un mot par rapport à l’auteur et son œuvre. Cette dernière avait tout simplement affirmé son bonheur de recevoir une nouvelle oeuvre de l’esprit signée par un membre de la fratrie Elebe, qui vient ainsi agrandir leur grande bibliothèque familiale. « Papa (feu Philippe Elebe Ma Ekonzo, poète, écrivain, peintre, dramaturge et homme d’État congolais, ayant précédé sa fille au portefeuille de la Culture, patrimoine et art, NDLR), Tiguy vient de nous rejoindre, comme écrivain, au panthéon de la littérature congolaise, avec son roman le « Crépuscule des absolus », que nous célébrons hic et nunc au Pullman Hôtel de Kinshasa ( Ex Grand Hôtel ou Intercontinental), avait-elle renchéri.

Après ces mots pleins de tendresse, on est passé en à l’émouvante cérémonie du baptême du sacré bouquin de Tiguy. Et la tâche d’amener « Le crépuscule des absolus » aux fonts baptismaux avait été de nouveau confiée à M. Guillaume Pepin Mandjolo, qui a demandé au Roman de son protégé de franchir les frontières des imaginaires collectifs et de faire le tour du monde, afin de réveiller les consciences des peuples de l’univers, comme l’avait précédemment fait le Crépuscule des idoles de Friedrich Nietzsche, pour amener la littérature congolaise aux firmaments insoupçonnés. D’ailleurs, pour d’aucuns, les idoles et les absolus seraient les oiseaux du même plumage.

Ecce homo : Tiguy Elebe Montigiya, l’auteur de l’ouvrage littéraire amené aux fonts baptismaux le jeudi 4 Septembre au Pullman Hôtel de Kinshasa, RDC.

Après le baptême du livre, l’estrade avait été laissée à son Excellence Richard Ali-à-Mutu, l’ambassadeur de la littérature congolaise, dans son rôle de commissaire priseur, pour la vente aux enchères de l’ouvrage baptisé, au prix de soutien, avait-il précisé. Cet exercice funambiliste avait démarré sur des chapeaux de roues, avec l’acquisition de 5 exemplaires à 4000 $ US par la famille Elebe. Il s’était poursuivi avec la vente de plusieurs autres lots à 500 et 300 $ US, avant de descendre à 100 $ US et de s’arrêter à 50 $ US. Toutefois, pendant l’entracte et le cocktail, « Le crépuscule des absolus » avait finalement retrouvé sa vitesse de croisière : 25 $/la pièce. Qui a dit que les noirs n’accordent pas beaucoup d’importance aux livres, et que si on a quelque chose d’important à dissimuler, il fallait le cacher dans un ouvrage écrit ? « Cela devrait être le raisonnement putatif d’un affabulateur, dirait le poète-philosophe François Médard Mayengo, qui était of course dans la salle. En tout cas, ce n’est pas le poète Vicky Mabusa, qui était également dans la salle, qui dira le contraire.

Après que les heureux acquéreurs de ce roman palpitant aient vu leurs exemplaires dédicacés par l’auteur, la modératrice de la soirée avait demandé au radieux couple Tiguy Elebe Montigiya de monter au podium, pour recevoir la standing ovation du public, qui l’a fait avec les lampes torches de ses téléphones portables allumées.

Au finish, les participants avaient rejoint le restaurant Okapi du Pullman Hôtel pour le cocktail. Ce moment d’agrément et de détente a pris fin avec le tour de table de l’auteur et de sa douce moitié, qui ont ainsi eu à s’entretenir avec les convives !

Les rideaux ont été vraiment tirés à 21 h 30, avec les départs en petits groupes ou en solo des gens venus exprimer leur sympathie au premier vrai envol littéraire de Tiguy Elebe Montigiya. Tout est donc bien qui finit bien ! Pour en savoir plus sur l’auteur et l’œuvre plébiscités le jeudi 4 septembre au Pullman Hôtel de Kinshasa, en plus bien entendu d’acheter Le Crépuscule des Absolus, il faudrait lire la recension du soussigné sur ce sacré bouquin de Tiguy Elebe Montingiya, un nom qu’il faut, à partir du désormais jusqu’à dorénavant, retenir comme un acteur XXL de l’actuelle génération littéraire congolaise.

Jean-Paul Brigode ILOPI Bokanga/Directeur de Rédaction.

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