Le vernissage du recueil de poèmes  » Les Interdits », suivi de « Vivre, c’est laisser les empreintes », de Daniel Mukubi, une rencontre géniale pour encenser la poésie.

Culture
Partager via :

Le vernissage du double opus poétique de Daniel Mukubi Kikuni, autrement dit le Poète de la nation, a eu lieu le samedi 23 août 2025 dans la salle VIP de la paroisse Sacre Coeur de la Gombe, sous l’égide de Son Excellence Eve Bazaïba, le ministre d’État en charge des affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale.

Débutée à 11 h OO avec la mise en place des invités, la cérémonie proprement dite a démarré trente minutes plus tard, avec le mot de bienvenue du Maître de cérémonie, le poétissime Pat Le Gourou, qui a remercié l’assistance pour sa présence à cette manif littéraire haut en couleur.

Le poète-philosophe FM Mayengo, lors de présentation de l’homme du jour !

Lors de la présentation de l’auteur, le poète-philosophe François Mayengo Mayengo Kulonda Tshi Mwela a cité les cas de deux poètes français, ayant vécu leur jeunesse dans un même espace, la Guadeloupe et la Martinique, mais qui ont eu des engagements poétiques résolument différents, le premier étant le fils d’un colon, le second celui d’un colonisé.

Selon lui, Daniel MUKUBI KIKUNI est né le 25 juin 1987 à Bukavu, à l’Est de la République Démocratique du Congo, et a grandi dans cet environnement fort perturbé par la guerre. De Bukavu, il est allé faire ses études secondaires à Goma, cette ville édenique située au bord du Lac Kivu, non loin du Nyrangongo, un volcan encore actif qui bouscule quelquefois sa sérénité.

Elève brillant au cours de Français, le jeune Daniel se vit vite intégré dans le groupe culturel de son école. C’est ici qu’il va petit à petit découvrir son talent de Poète, et s’y adonner avec passion, bien sûr sans grands matériaux.

En 2006, il décroche son
Diplôme d’État en Biologie-Chimie et rentre de ce fait à Bukavu pour entamer les études Universitaires.
En 2011, il obtient son Diplôme de Licence à l’Université Officielle de Bukavu, dans la Faculté des Sciences, Département de Biologie, Orientation Écologie et Gestion des Ressources Végétales.

Après les études universitaires, il revient à Goma pour dispenser les cours dans des institutions d’enseignement supérieur, notamment à l’Institut Supérieur Pédagogique de Goma, l’institut Supérieur du Tourisme, ainsi qu’à l’Institut Supérieur d’Informatique et de Gestion.

En 2012, le poète MUKUBI obtient une bourse d’études financée par l’Union Européenne pour faire son Master/DES-DEA à l’Université de Kisangani. À la fin de ses études post-universitaires, il rentre à Goma pour poursuivre son métier d’enseignant, où il connaîtra une rapide promotion, jusqu’à devenir Directeur Général de l’Institut Supérieur des Techniques de Développement (ISTD/Goma). Il fut ainsi qualifié de « DG le plus jeune de la RDC ».

Ecce homo : Daniel Mukubi Kikuni, autrement dit le Poète de la Nation, l’autre du recueil du poèmes titré Les Interdits, suivi de vivre, c’est laisser les empreintes !

En 2015, Daniel MUKUBI participe avec succès au concours d’intégration des jeunes Licenciés dans l’Administration Publique. Une année plus tard, il sera affecté au Secrétariat Général de l’Économie Nationale à Kinshasa. Depuis 2018, il est affecté au Ministère de l’Environnement, Développement Durable et Nouvelle Economie du Climat, où il assume les fonctions de Chef de Division à la Direction du Développement Durable.

Marié à Madame Brunelle BILONDA, sa muse et son égérie, il est actuellement père de cinq enfants. Sa passion pour le poème lui a permis d’entrer en contact avec les poètes de grand renom dans son pays, en l’occurrence le Poète Médard MAYENGO, Jean-Paul ILOPI et Guillaume BUKASA, qui le poussent à aller de l’avant avec sa plume.

Le Poète Daniel MUKUBI est sorti de l’anonymat litteraire avec la publication de « Mes écrits, cri de mon peuple », aux Editions la Caravane du Livre, à Goma, RDC, en 2019. Il a renforcé sa notoriété
et rejoint le cercle des Poètes mirifiques de la langue française des temps modernes en sortant « L’univers à l’envers », aux Editions de Midi, à Yaoundé, Cameroun, en 2021. Avec la sortie de « Les Interdits, suivi de Vivre, c’est laisser les empreintes », aux Editions Muse, en Moldavie, en 2024, il a confirmé qu’il merite bien son surnom de « Poète de la Nation ».

Comme Distinctions, ce poète laborieux, voire tatillon, a été le récipiendaire du Prix « Plumes congolaises », section Poésie en 2021, du Prix « d’honneur, d’excellence et de mérite civique » en 2024, et récemment, en tant Premier lauréat, du prix de la « Régénérescence littéraire », en janvier 2025.

A l’ouverture de la vente promotion elle du livre baptisé par le modérateur Pat Le Gouru, une foule empressée s’est formée pour l’acquisition de ce recueil de poèmes tant encensé par son recenseur.

De quoi parle-t-on alors dans son recueil de poèmes ?

La tâche de présenter le double opus poétique de Daniel Mukubi a incombé au poète Jean-Paul Brigode ILOPI Bokanga, qui en est d’ailleurs le préfacier. Dès l’entame, le recenseur a dit sa gratitude à Mme Eve Bazaïba, une actrice politique gros gabarit de la RDC, qui venait par acceptation à être là marraine de cet événement littéraire de faire découvrir au grand public son attachement à la créativité littéraire. Poursuivant sa communication, ce dernier a affirmé que dans l’osmose de la régénérescence littéraire congolaise, le poète Daniel MUKUBI KIKUNI s’impose avec une acuité qui prend des distances à l’égard de la fatuité. Mais puisque l’essentiel de son speech étant le portrait craché de sa préface, nous renvoyons les lecteurs de Média Actualité à l’appropriation de cet ouvrage absolument mirifique, dédié à Papa Justin KILOLWA MUZALIA KIKUNI, pour en connaître la teneur de l’appréciation du recenseur.

Une attitude du poète Jean-Paul Brigode ILOPI Bokanga, le recenseur du livre baptisé, lors de l’événement littéraire qui a eu lieu le samedi 23 août 2025 dans la salle VIP de la paroisse Sacre Coeur de Kinshasa-Gombe.

En guise de péroraison, Jean-Paul Brigode ILOPI Bokanga pense que pour comprendre l’essence idéologique de la trame du double recueil de poèmes de Daniel MUKUBI, il faut absolument passer par la catharsis qui provient de la lecture de son « Après-dire », titré tout simplement « Voix ». Lorsqu’on termine la lecture de l’oeuvre littéraire disséquée, on comprend alors pourquoi cet auteur est qualifié de « Poète de la Nation », avait-il affirmé. Car, contrairement à beaucoup de ses pairs, qui mettent leurs pétillants talents à la disposition de la vanterie des nymphes, de la sublimation de la nature, ou de tant d’autres manifestations de ce genre, Daniel Mukubi, lui, puise sa vitalité créative dans les valeurs de son terroir, ainsi que dans la force vitale de son peuple. Ainsi consacre-t-il ses immenses ressources poétiques à l’émergence et à la prospérité de « sa Nation », perpétuellement mise en danger par des convoitises indues. Pour ce commentateur, Daniel MUKUBI KIKUNI s’est ainsi mis dans l’optique de redorer le blason terni de son pays, en vue de lui redonner une place d’éclat au concert des nations.

Le mot de l’auteur et le baptême du livre

Cette rubrique avait été le clou de la manif littéraire dont question ici. Par un discours véhément, emprunt d’une sérénité inspirante et réconfortante, applaudi frénétiquement par le public du début à la fin, Daniel Mukubi Kikuni avait expliqué les motivations l’ayant conduit à la l’écriture et à la publication de son ouvrage, en affirmant sa reconnaissance vis-à-vis de Mme Eve Bazaiba, qui lui avait spontanément donné un coup de pouce pour arriver à bout de ce travail palpitant.

En tout cas, le tribun a expliqué à un public médusé la quintessence de son agir, de sa perception de la poésie, de sa vision du monde, de la responsabilité des uns et des autres dans la débâcle catastrophique qui a installé ses pénates dans la durée dans sa nation. Sa gouaille admirable a d’une manière unanime fait dire aux personnes présentes dans la salle que pareil discours devrait avoir sa place dans une anthologie poétique. Media Actualité, toujours à l’affût de l’actualité, rassure les uns et les autres qu’il en sera bientôt le cas avec la publication imminente de cette anthologie titrée « Auteurs Classiques Congolais
Anthologie de la littérature congolaise contemporaine d’expression française, du CT Jean-Jacques Muwoko Ndolo Obwong, aux éditions Belles-lettres à Bandundu-ville, en RDC, qui a réservé une place de choix à l’auteur précité.

Guy Jean TSHIBASSU, l’inventeur de CîMPÉ, l’époux de la grande poétesse et kassaliste Elodie Ngalaka la Belgique, posant avec Jean-Paul ILOPI Bokanga, et exhibant le livre baptisé.

Lorsque la parole avait été donnée à la marraine de l’événement pour baptiser le nouveau recueil, cette grande dame qui a commencé ses études primaires au lycée Sacre Cœur avait émerveillé la salle avec des tirades mirobolantes sur l’interdiction des interdits qui laissent de mauvaises empreintes sur la vie d’autrui, comme ces vios massifs des femmes utilisés comme arme à destruction massive à l’est de la RDC, dixit le prologue de l’ouvrage. Au final, Son Excellence Eve Bazaiba avait amené aux fonts baptismaux « Les Interdits, suivi de Vivre, c’est laisser les empreintes », au nom du père, du fils et du saint Esprit : Amen !

La vente promotionnelle de l’ouvrage

Le point culminant du vernissage du dernier recueil de Mukubi avait été la vente promotionnelle de cet ouvrage par le maître de cérémonie, Me Patrick Kitenge alias Pat Le Gourou, qui a commencé ladite vente au prix de 100 $, payables hic et nunc, ou d’une manière à convenir avec l’auteur. A la grande satisfaction de celui-ci, plus de 20 personnes avaient promptement accepté ce deal et ont vu leurs exemplaires être dédicacés par le créateur de l’oeuvre plébiscitée.

Toutefois, avant d’inviter l’assistance à prendre un en-cas et un verre de limonade, l’imprévisible poète Pat le Gourou, ému de voir une femme d’état de la RDC donner, aux dires de l’auteur, un coup de pouce à la littérature, a prié cette Excellence de demander à ses collègues dirigeants de ce pays de suivre son bel exemple, et de commencer à donner, s’il le faut, non seulement un coup pouce, mais plutôt un coup de « tous leurs cinq doigts de main » (le pouce, l’index, le majeur, l’annulaire et l’auriculaire, NDLR) pour soutenir la Culture en général et la Littérature en particulier.
La Rédaction.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *