Des informations erronées ne reflétant nullement la réalité sur le terrain, voilà ce qui caractérise le rapport du Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL), publiées récemment à propos du PDL-145T, dans les provinces couvertes par la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des Etats Fragiles (CFEF).
La médiatisation de ce rapport biaisé n’a pas laissé indifférent les témoins oculaires du changement radical des conditions de travail et d’études à travers des infrastructures scolaires et sanitaires, ainsi que des bâtiments administratifs dans le Congo profond, construit sous la supervision de la CFEF.
A en croire les affirmations relayées dans ce rapport, ceux qui maîtrisent et vivent ce grand programme cher au Chef de l’Etat, et même les observateurs qui ont leur tête entre les épaules se rendent compte de la contre vérité qu’il y a dans chaque argumentaire de ce rapport.
Tenez! Le CREFDL affirme entre autres que la CFEF n’a pas respecté le principe de passation de marché. Cette agence fiduciaire, d’après le centre, n’a pas lancé d’appels d’offres internationaux et que le marché a été approuvé illégalement…
Des allégations qualifiées de fausses, car le site de l’ARMP prouve tout le contraire. Ces appels internationaux ont bel et bien été publiés et toutes les étapes ont obtenu préalablement les avis de non objection.
Ce que le CREFDL ignore est que la CFEF est une agence fiduciaire du Ministère des finances qui a une expérience de 15 ans dans la gestion des projets avec des bailleurs rigoureux tel que la Banque Mondiale, la Banque Africaine de développement et l’Etat congolais. Elle a donc non seulement une connaissance longue comme le bras dans la gestion des projets, mais également, elle tient au strict respect de la passation de marchés.
Autre affirmation, les prix des infrastructures construites ont été surestimés et malgré cela, la Cfef accuse du retard dans l’exécution des travaux.
En ce qui concerne la surestimation des prix, la Direction Nationale de Construction des entretiens, de Réhabilitation et Gestion des infrastructures scolaires du ministère ayant en charge l’éducation nationale, confirme que l’infrastructure scolaire made in PDL-145T ne peut être estimée en deçà de 200.000 dollars américains. Pour le cas d’espèce, il était prévu 256.000 dollars une école mais dans la réalisation, ce montant a été revu à la baisse.
Parlant du retard dans l’exécution des travaux, le CREFDL pourrait trouver la réponse à cela s’il est réellement descendu sur le terrain. L’état des routes, l’insécurité dans certains coins du pays peuvent éclairer sa lanterne.

En lisant ce rapport, l’on peut facilement comprendre que ce centre de recherche n’a pas la maîtrise du PDL-145T. La preuve, il dénonce l’absence d’équipement dans certains centres de santé. Et pourtant, ce programme ne prévoit pas d’équipement médicaux.

Il prévoit plutôt les mobiliers et le système d’alimentation d’énergie photovoltaïque.
Autre aberration dans ce rapport, le CREFDL affirme qu’il y a absence de participation et de sensibilisation des bénéficiaires, alors que des consultations publiques sont régulièrement organisées.

Les gouverneurs des provinces et les administrateurs des territoires ont chacun été dotés du matériel roulant, une jeep pour le Gouverneur et des motos pour les AT afin de leur permettre de suivre les travaux sur le terrain.

Pour certains bénéficiaires, le Centre de recherche en finances publiques et développement local a craché sur les efforts fournis par la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des Etats Fragiles dans l’exécution de ce projet du Chef de l’Etat.
Du haut de son expérience de 15 ans de gestion de projets multi sectoriels dans la réalisation des projets financés par entre autres par la Banque Mondiale, la Bad et le trésor public, la CFEF n’est plus une structure à présenter tant sur l’échiquier national qui’international.Et son étendard est si haut que la portée des projets palpables qu’elle a si bien exécuté en faveur des populations congolaises.Dans le cadre du PDL-145T, la CFEF exécute les travaux dans 7 provinces : Kongo Central, Nord Ubangui, Sud Ubangui Kwango, Kwilu, Équateur et Maï-Ndombe.
Belinda Idiakamba